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Portrait de Julien PLANTE - Gérant de Mendi Sport Label Running Conseil Anglet

Portrait de Julien PLANTE - Gérant de Mendi Sport Label Running Conseil Anglet
Par Jeff TATARD 5 février 2021 17186 Vues Aucun commentaires

PORTRAIT DE GÉRANT DE JULIEN PLANTE

Bienvenue dans les portraits de gérant et de leur quotidien ! Ici vous allez retrouver tous les profils de patron de boutique Running Conseil ! Mais il y a un point commun entre eux : leur passion pour la course à pied et leur envie de satisfaire leurs clients. C’est grâce à ces deux caractéristiques qu’ils ont réussi à faire que ce Groupement s’installe aujourd’hui comme un des acteurs majeurs de la planète Running. Et par ce niveau de compétences et de services, je ne parle pas forcément que de leurs qualités professionnelles. Vous allez ici découvrir différents profils, différentes philosophies, des caractères singuliers et des talents uniques.

Profitez bien de ces portraits, c’est pour nous une des rubriques les plus enrichissantes du site ! C’est en ayant fait la rencontre de tous ces gens que nous avons eu le plus envie de pousser la porte de chacun de ces magasins.

De la question la plus interpellante à la discussion la plus impertinente en passant par les éléments les plus croustillants... nous vous proposons de découvrir dans une interview portraite l’ensemble des gérants / adhérents du réseau RUNNING CONSEIL,

On continue avec Julien Planté, patron de la Boutique Running Conseil à Anglet.

1. Qu’est-ce qui te fait te lever le matin ?

Profiter de la vie.

2. Comment décrirais-tu ta journée de travail à un enfant de 8 ans ?

Idéalement, je me lève et avant même de déjeuner, je commence par faire du sport. Je m’offre 1h – 1h30 pour courir ou faire du renforcement. Je fais ma toilette, je déjeune et je file au mag. Et de l’ouverture à l’heure de fermeture, je suis entièrement dévoué à mes clients. Je ferme à 19h mais je ne coupe réellement qu’à 21h. A partir de cette heure, c’est le moment de m’occuper de ma famille.

3. Quel est ton plus bel accomplissement professionnel ?

Le 3 août dernier j’ai racheté le magasin dans lequel je travaillais. J’ai saisi l’opportunité. Mon patron partant rejoindre sa femme à Poitiers où elle exerce les fonctions de médecin. Il a préféré reprendre une activité de salarié comme animateur running dans magasin de sport local pour laisser plus de disponibilité professionnelle à son épouse.

De mon côté, j’ai fait des études dans l’environnement et très vite, je me suis dirigé vers des études en STAPS puis en « commerce du sport ». Reprendre un mag c’est donc dans la continuité de cet apprentissage. A 27 ans, même si c’est jeune, cela me semblait être le bon âge pour démarrer quelque chose dans l’entreprenariat.

4. Et sportif ?

Rien à voir avec la course à pied… J’ai fait une belle carrière à la pelote basque. J’ai réussi à me sélectionner en équipe de France et mon plus beau succès c'est d’être monté sur le podium d’un championnat du monde au Mexique.

5. Sur quel(s) projet(s) travailles-tu actuellement ?

Je suis dans la première phase de vie de mon entreprise. Alors je me concentre exclusivement sur cette phase de lancement. Cela coïncide aussi au début d’une vie de famille. Cela aussi je ne veux pas louper. Alors dans son ensemble, mon grand projet se définit un peu comme ce que les américains appellent le « Work Life Balance ». Je veux être vigilant sur le fait de préserver cet équilibre parce que je suis déjà convaincu que c’est lui le facteur de réussite et le facteur d’accomplissement numéro 1.

6. En trois mots, comment décris-tu ton rôle ?

Je suis le petit nouveau du sud-ouest mais j’aimerais bien être celui qui apporte le nouveau souffle. Les conditions sanitaires que nous sommes en train de vivre en 2020 ont fait évoluer les façons de travailler. Les façons de communiquer aussi. Tous ceux qui résistaient aux approches les plus modernes comme l’utilisation du web, des réseaux sociaux, des entretiens de vente individualisés ou programmés ont été obligés de s’y mettre par la force des choses. A 27 ans, j’ai une approche qui est proche de celle d’un geek. C’est dans l’air du temps.

7. Si tu peux échanger ton poste de travail avec quelqu’un, qui serait cette personne ?

Ma chérie Chloé a longtemps travaillé aux « foulées » à Bordeaux. Elle a une expertise de la course à pied et de la vente. Je connais ses compétences, elle saurait piloter l’activité…

8. Que contient ta liste de vœux pour ces 5 prochaines années ?

Si je parviens à rapidement vivre de mon métier et que la cigogne nous apporte un moufflet on aura bien réussi nos 5 prochaines années avec Chloé.

9. Quels sont tes principaux défis ?

Mon principal défi est double. Professionnellement, j’aimerais faire de ma boutique une réussite locale. Stabiliser le succès et me faire accompagner rapidement d’un ou deux salariés. J’ai hâte d’être à l’étape de transmission et d’aider demain des jeunes comme moi à développer leurs compétences. Et sportivement, il y a un chouette trail dans le coin. C’est notre championnat du monde à nous. C’est la « Sky Running ». Cela se déroule mi-septembre sur l’équivalent de 21 kilomètres pour 1700 de D+.

10. Si tu devais choisir un mentor, n’importe qui, qui serait cette personne ?

Arsène Wenger pour son charisme et cette autorité bien dosée. Dans une autre vie, il aurait probablement pu être un patron d’une entreprise du CAC40 très brillant. J’admire sa pédagogie et sa capacité à transmettre.

11. Si tu devais changer une chose à propos de ton travail, qu’est-ce que ce serait ?

Si on pouvait ne rien changer, ce serait très bien… J’adore ce travail.

12. Qu’est-ce que tu préfères dans ton métier ?

Lorsque je parle de pédagogie pour définir les talents de Arsène Wenger, j’essaye d’apporter ma pierre, moi aussi, à ce que mon client entreprend dans son projet sportif. J’essaye de le faire du mieux que je peux. Le bon soulier. Le bon ravitaillement. Le bon vêtement. La bonne récupération. Je fais l’effort de comprendre les besoins de mon client pour lui trouver la solution qui lui est la mieux appropriée. Alors quand je vérifie le résultat le dimanche soir et que je vois que mon client a atteint son objectif, je me régale en me disant qu’aussi infime est ma part, j’y ai contribué un peu.

13. Quels conseils donnerais-tu à celui qui souhaiterait ouvrir une boutique Running Conseil ?

C’est un peu moralisateur mais qu’importe ce que nous entreprenons dans la vie, il vaut mieux éviter d’être trop approximatif. Je pense qu’une fois qu’on a identifié le port vers lequel on navigue, faut hisser les voiles et s’y mettre à fond !

14. Quel est le moment le plus embarrassant que tu as vécu ?

J’ai une tendance naturelle à dévier les contraintes. Normalement, j’aurais déjà anticipé pour éviter de vivre quelque chose d’embarrassant.

15. Quand est la dernière fois où tu as ri aux larmes ?

C’était sur le lieu de travail avec tous les athlètes de la team. Quelques heures après la fermeture du mag, on était probablement ivres, et nous nous amusions avec des jeux de plus en plus débiles. Je vous laisse imaginer…

16. Quel est ton motto ou ta philosophie ?

On ne peut pas rattraper le temps perdu mais on peut arrêter de perdre son temps. Les jours sont comptés, je compte bien les utiliser…

17. Quel est ton site ou blog favori ?

Pour l’instant, je n’en ai pas mais j’aimerais bien que ce blog soit le mien.

18. Si tu pouvais être quelqu’un d’autre le temps d’une journée, qui aimerais-tu être ? Et pourquoi ?

Si tu me donnes ce kiff je choisis d’être Thierry Henry quand il était sur le toit du monde. Mais pas pour la tune. Juste pour faire vibrer des milliers personnes… Si l’athlète est forcément centré sur lui dans un premier temps, il y a une démarche altruiste aussi à un moment. Ce doit être quelque chose de faire écho dans le cœur des supporters.

running conseil anglet Mendi Sports

19. Quelle est ta citation de film préférée ?

Faudrait chercher la citation dans le film « 7 vies » de Will Smith. C’est très triste mais cela reflète bien la vie… Hanté d’avoir causé un accident de voiture ayant tué sa femme, il passe sa vie à chercher sa rédemption. Une fois son plan mis en place, il croit que rien ne pourra l’arrêter mais il tombe à nouveau amoureux d’une femme. Sauf qu’elle est malade et ses jours sont comptés. Pourtant il va trouver comment prolonger les battements son cœur. Bref, c’est une magnifique histoire où le bonheur d’un mec vient du fait de prodiguer de la joie de vivre à ceux qui en sont dénués. Il passe sa vie à vivre pour les autres.

20. Quel est ton péché mignon ?

Mon péché soft ? Une sortie en paddle au pied du phare de Biarritz.

21. Et plutôt sunset ou sunrise ?

Je vis à l’ouest alors le soleil est plus beau au coucher. Donc plutôt sunset.

Merci infiniment, pour le temps que tu nous as consacré et de nous avoir laissé te faire découvrir dans ton intimité à l’ensemble des visiteurs du site et des clients du magasin. Et si nous devions te laisser le mot de la conclusion, en une phrase quel serait le message ?

Vivre sa vie comme on l’entend et avec les gens qu’on aime. Et surtout « Vive le Sport ! »